Le marché du photovoltaïque est en plein essor en Suisse. Se pose dès lors la question du recyclage des panneaux solaires en fin de vie dans un pays où la culture du tri et du recyclage est bien ancrée. Etat des lieux de cette problématique.z
Une domination des modules cristallins
En Suisse, les installations photovoltaïques sont composées à plus de 90% de modules cristallins en silicium. Ceux-ci sont constitués majoritairement de verre, d’aluminium, de silicium et de silicone. Leur taux de recyclabilité théorique est estimé entre 80 et 90%.
Des acteurs qui se positionnent sur le recyclage
Conscients de l’enjeu, des acteurs helvètes commencent à se positionner sur le recyclage. La start-up Insolight a mis en place une filière en partenariat avec Veolia. La fondation SENS eRecycling propose également des solutions de collecte et de valorisation. Ces inititatives vont dans le sens de la Feuille de route de l’économie circulaire suisse.
Vers une reprise obligatoire par les producteurs ?
La Feuille de route encourage une reprise obligatoire des panneaux solaires en fin de vie par les producteurs, selon le principe de responsabilité élargie déjà en vigueur pour les appareils électriques et électroniques. Une obligation qui favoriserait l’émergence de filières pérennes en Suisse, à l’image des pays voisins comme la France ou l’Allemagne.
Un potentiel de maturation des technologies
Si le taux de recyclabilité des panneaux solaires en Suisse est déjà bon, un potentiel existe pour améliorer les procédés de recyclage, notamment des cellules photovoltaïques. L’objectif serait de tendre vers 100% de matériaux récupérés et réutilisés à terme.
En conclusion, la Suisse s’organise progressivement pour relever le défi du recyclage des panneaux solaires et s’inscrire dans une démarche d’économie circulaire vertueuse.
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